Accueil > Publications et études > Analyses > Analyses 2014 > Modernité peureuse, modernité heureuse ?
Dans cette analyse en cinq volets, Jean-Claude Brau pose un regard critique sur l’ère de la modernité. Elle a promu des valeurs comme la liberté, l’égalité, la fraternité, le respect des Droits humains. Elle a permis d’extraordinaires progrès dans les domaines scientifiques, techniques et économiques. Mais la modernité déçoit également à certains égards. En particulier, un terme revient de manière récurrente : c’est la « crise ». Crise économique, financière, immobilière, démocratique… Au point qu’on peut se demander quel est le sens de ce terme mis à toutes les sauces. C’est ce que le troisième volet de l’analyse propose d’explorer.
Par ailleurs, les « progrès » d’hier font l’objet de remises en cause aujourd’hui. Ne font-ils pas glisser les sociétés modernes dans une course à l’accumulation, créant des écarts sociaux insoutenables et détruisant l’environnement ? C’est le sens-même de la notion de « progrès » qu’interroge le quatrième volet de l’analyse.
Après avoir dressé le constat de ses bénéfices, de ses manques comme de ses effets pervers (en particulier l’appauvrissement général provoqué par la domination de la seule raison économique), il explore à présent les conditions pour que la femme et l’homme modernes puissent habiter au mieux leur époque. La critique que la raison exerce sur elle-même semble être leur meilleur atout, notamment pour résister aux effets négatifs, aux exclusions, aux contraintes qui sont imposées aujourd’hui aux plus fragiles.