Accueil > Publications et études > Analyses > Analyses 2018 > Jérusalem, capitale exclusive d’un peuple ?
Une lecture politique dangereuse de la Bible
Al-Qods pour les musulmans, Cité sainte pour les chrétiens, Iéroushalaïm pour les juifs. La ville trois fois sainte est devenue l’objet de convoitise. Israël en a fait sa capitale et presse la communauté internationale de la reconnaître comme telle. Le président américain vient de passer à l’acte en décembre en ordonnant le transfert de son ambassade de Tel Aviv à Jérusalem. Comme les dirigeants israéliens, il s’appuie sur la réalité de l’histoire qui remonte aux origines bibliques. Thierry Tilquin, formateur permanent au Cefoc, explique en quoi cette argumentation, qui considère la Bible comme un livre d’histoire, ne tient pas la route.